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Entretien avec trois élèves norvégiens au lycée Pierre Corneille à Rouen

À l’occasion du centenaire de la section norvégienne au Lycée Pierre Corneille à Rouen, nous avons parlé avec trois élèves de cette section. Rebecca Ramberg Hagring (seconde), Marita Sjøvaag Olsen (première) et Mads Møkkelgård Øyum (seconde) nous expliquent pourquoi ils ont choisi de passer leur bac en France, et quelle est la vie d’un Norvégien scolarisé dans un lycéen à Rouen.

Pourquoi avez-vous choisi d’aller en France pour vos années de lycée ?

Rebecca : Moi, j’aimerais bien améliorer mon français, et c’est pour ça que je suis venue ici.

Marita : Parce que Rouen a une grande histoire, liée à la Norvège, et parce que c’est le centre de la Normandie, et aussi pour apprendre plus de français et connaître une autre culture.

Mads : Après être allé au collège en Norvège, je voulais avancer et faire des choses, disons plus académiques ; je voulais aussi apprendre le français.

 

Comment avez-vous entendu parler de la section norvégienne à Rouen ?

Rebecca : J’ai un ami qui a déjà été ici.

Marita : Ma mère connaît la mère d’une jeune fille qui est allée à Bayeux.

Mads : C’est un hasard. En fait, j’ai cherché sur Internet s’il y avait des possibilités de faire des études à l’étranger, et j’ai trouvé sur un site cette possibilité. Cela me plaisait beaucoup !

 

Quelles étaient vos attentes concernant votre séjour à Rouen ?

Rebecca : Apprendre mieux le français, et avoir de nouveaux amis.

Marita : En fait, je n’avais pas beaucoup d’attentes. Je voulais être surprise, vivre une nouvelle expérience.

 

Qu’est-ce que vous aimez dans le fait d’aller au lycée en France ?

Rebecca : Parler le français ! En plus, on vit dans une famille d’accueil la première année. Du coup, on pratique beaucoup notre français avec eux. On apprend la langue et l’histoire.

Marita : J’aime bien le système scolaire français, qui est un peu plus strict que le système norvégien, et j’aime travailler beaucoup.

Mads : Premièrement, on peut apprendre le français. On doit travailler plus, c’est sûr, mais après trois ans, on a le bac français, qui est reconnu dans le monde entier. Deuxièmement, c’est un milieu très sympa, ici. On est 23 élèves norvégiens, et on fait les choses ensemble le week-end. On est comme une petite famille.

 

À votre avis, quels sont les plus grands défis liés au fait de faire vos études ici ?

Rebecca : Au début, on ne comprend pas tout, et c’est difficile de parler avec les autres élèves et tout ça, mais ça va mieux maintenant.

Marita : Au début, c’est sûr que la langue est un obstacle pour les Norvégiens, mais après un peu de temps, après noël, ça va beaucoup mieux. C’est parfois dur aussi parce que la famille te manque, les amis te manquent, la Norvège te manque, mais ça va parce que tu as une famille ici à Rouen.

Mads : Au début de l’année, j’avais beaucoup de mal à parler le français, parce qu’en Norvège, je ne l’avais pas du tout appris. Je n’ai rien compris durant les cours. Mais après un an ici, j’ai progressé.