La Norvège et la France, toutes deux membres du Panel Océan, ont coopéré étroitement lors des préparatifs de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan. Ce nouveau centre sera une organisation intergouvernementale qui développera et utilisera des systèmes numériques pour surveiller et comprendre l’océan.
« Nous avons besoin de plus et de meilleures connaissances de l’océan. C’est important pour jeter les bases d’une croissance durable au sein des industries maritimes », a déclaré la ministre de la Pêche et de la Politique océanique, Marianne Sivertsen Næss.
À mesure que les impacts climatiques augmentent, il devient de plus en plus important d’avoir des connaissances fiables sur les océans pour gérer les zones océaniques, protéger les communautés côtières, développer de nouvelles industries maritimes et gérer les pêches. Mercator a développé des systèmes complexes de simulation océanique capables de décrire, d’analyser et de prédire l’état des océans.
« Le changement climatique a des conséquences majeures pour l’océan. Cette coopération permettra d’accroître notre compréhension des courants océaniques, de l’apparition des vagues de chaleur marines et des changements dans les océans. De meilleures prévisions météorologiques pour les océans nous donnent plus de connaissances et sont importantes pour une bonne gestion des océans », a déclaré le ministre du Climat et de l’Environnement, Andreas Bjelland Eriksen.
« A travers cet accord, la France et la Norvège unissent leurs forces et montrent la voie. Nous voulons maintenant que nos partenaires européens emboîtent le pas », a déclaré le ministre du Développement international, Åsmund Aukrust
À propos de Mercator
Depuis de nombreuses années, Mercator produit des données satellitaires traitées destinées aux modèles côtiers norvégiens. C’est pourquoi la Norvège a participé à l’élaboration de la convention qui fait passer Mercator d’une fondation française à une organisation internationale, et lui donne encore plus de poids. Ce travail a débuté à l’occasion de la participation du Premier ministre Støre à la conférence One Ocean à Brest en 2022 à l’invitation du président français Macron. L’Institut Nansen pour l’environnement et la télédétection, l’Institut de recherche marine, l’Institut météorologique et l’Institut polaire norvégiens participent à la collaboration et ont également pris part au processus.
