Sur les fonds qui ont maintenant été approuvés, 1 milliard NOK ira aux vaccins par le biais de la Facilité financière internationale pour la vaccination (IFFIm). Il s'agit d'un mécanisme qui permet de mettre rapidement les fonds à disposition des partenaires, tout en étalant le paiement sur la période 2021-2030.
Ce soutien s'ajoute à d'autres contributions allouées à la branche d’aide de Covax, qui est le pilier vaccin d'ACT-A, à travers l'Alliance du vaccin Gavi ainsi que la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi). Au total, la Norvège a désormais versé la contribution de près de 3,5 milliards NOK pour le développement et la distribution de vaccins contre la Covid-19 dans les pays en développement.
« Pour accélérer la production et le développement de vaccins contre la Covid-19, ce soutien est crucial dans une phase où de nouveaux vaccins sont développés, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour atteindre l'objectif de vacciner 20% de la population de chaque pays d'ici 2021. Nous sommes sur la bonne voie, mais il est urgent de fournir des financements supplémentaires pour cet effort mondial », poursuit Ulstein.
780 millions NOK ont été alloués aux travaux relevant des trois autres piliers d'ACT-A : le traitement, les diagnostics et le pilier pour renforcer les systèmes de santé afin de pouvoir fournir à la fois des vaccins et d'autres médicaments. Cette somme vient s'ajouter à la contribution de 95,2 millions NOK au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM). Les allocations allouées par le biais du GFATM serviront à remédier aux effets de la Covid-19 sur ces trois maladies, et à renforcer les systèmes de santé dans les pays pauvres.
« Ne pas dépenser assez d'argent pour stopper maintenant la pandémie a un coût bien plus élevé que celui résultant de la contribution à l'effort mondial contre la pandémie. La coopération mondiale a rarement été aussi forte qu'aujourd'hui. Ce n'est que lorsque nous travaillons ensemble, par-delà les frontières des pays et des régions, que nous pouvons nous assurer que tout le monde a bien accès aux équipements de test, aux vaccins et aux médicaments contre la Covid-19, et nous assurer que les systèmes de santé sont prêts pour prendre en charge les patients qui en ont besoin », explique Ulstein.
La décision budgétaire vient renforcer encore les efforts norvégiens pour soutenir l’ACT-A dans sa lutte contre la pandémie. Le soutien norvégien permettra d’acheter 2 milliards de doses de vaccin en 2021.
Toujours selon Ulstein, « il en résulte que les vaccins ne profitent pas seulement aux pays riches, mais que cet accès aux vaccins est le plus équitable possible. L’ACT-A financera 500 millions de tests rapides au premier semestre 2021 et assurera 245 millions de traitements au cours de l’année 2021. Cette aide se traduira par des soins de santé renforcés dans les pays à faible revenu, où le personnel de santé aura accès, entre autres, aux équipements de contrôle de l’infection et aux équipements nécessaires pour l’oxygénothérapie. »
Avec l'Afrique du Sud, la Norvège a joué un rôle de premier plan dans l’ACT-A. Plus tôt cette semaine s’est tenue la troisième réunion du Conseil de facilitation de l'ACT-A. Des représentants de pays du monde entier, d’organisations des Nations Unies, de donateurs et de la société civile ont discuté des priorités et des plans futurs de l'ACT-A.
« En un temps record, de nouveaux outils ont été développés qui peuvent être utilisés partout dans le monde. Un nouvel équipement fournit des réponses aux tests-Covid 19 en moins de 30 minutes. La Dexaméthasone sauve la vie de personnes présentant des symptômes sévères. Avec plus de 212 candidats vaccins, dont 13 vaccins en phase 3 des essais, et le début de la vaccination, nous sommes mieux armés pour 2021 et les prochaines années », poursuit Ulstein.
Soutenus par l’ACT-A, les hôpitaux et les systèmes de santé du monde entier se préparent désormais à traiter les malades et à prévenir de nouveaux cas de Covid-19. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit la vaccination dans le monde entier au premier semestre 2021.
« Le fait que les premiers vaccins soient actuellement en cours de développement montre que nous avons désormais la possibilité de ralentir et de stopper la pandémie. Arrivés à la fin d'une année difficile, nous apercevons enfin la lumière au bout du tunnel. Pour atteindre cet objectif, tout le monde doit avoir accès aux vaccins, aux médicaments et aux équipements, y compris les habitants des pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons ralentir et finalement stopper l'infection, et traiter ceux qui en ont besoin. Personne n'est en sécurité tant que tout un chacun ne l’est pas », conclut Ulstein.