Les hôpitaux norvégiens participent actuellement à une étude clinique de l'hydroxy-chloroquine et du remdesivir pour traiter le Covid-19, sous les auspices de l'OMS. Le premier patient est un patient de l'hôpital universitaire d'Oslo, qui dirige la partie norvégienne de l'étude, laquelle devrait être menée dans 22 hôpitaux à travers la Norvège.
Les traitements qui font l’objet de ces tests sont le médicament contre le paludisme (l’hydroxy-chloroquine/plaquénil), le médicament contre ebola (le remdesivir), et un traitement anti-VIH (lopinavir/ritonavir), seuls ou associés à un médicament contre l'hépatite (interféron-β1a). Ce sont les deux premiers médicaments qui seront testés en Norvège en premier lieu.
« De nombreux chercheurs travaillent pour trouver des traitements qui fonctionnent sur la nouvelle maladie. Il est important de le faire au travers de grandes études où nous pouvons comparer différents traitements. C'est la seule façon pour obtenir une connaissance sûre de ce qui fonctionne. Je me réjouis donc que l'Organisation Mondiale de la Santé ait pris cette initiative, et que nous y soyons associés depuis le début », déclare le ministre de la Santé Bent Høie.
Le directeur du Conseil Norvégien de la Recherche, John-Arne Røttingen, dirige quant à lui le groupe de coordination mondiale de l'étude : « Nous devons comprendre comment traiter au mieux ceux qui sont malades. Nous sommes maintenant au cœur d'un effort mondial de la recherche qui est sans égal à ce jour, afin d'acquérir des connaissances sûres, et la Norvège fait partie elle aussi de cet effort mondial. »
« Le fait que nous soyons impliqués dans cette importante étude mondiale, que coordonnera John-Arne Røttingen, est une grande reconnaissance pour la recherche norvégienne et les services de santé norvégiens. Je tiens à féliciter toute la communauté norvégienne de la recherche qui s’est mobilisée en peu de temps », déclare pour sa part la Première Ministre norvégienne Erna Solberg.
Adapté de l’article de Siri Gulliksen Tømmerbakke paru le 27 mars 2020 dans le journal norvégien Dagens Medisin.