La lutte contre le COVID-19 nécessite une action rapide. A l’instigation du ministère norvégien des Affaires étrangères, le Conseil norvégien de la recherche a élaboré plusieurs propositions – propositions qui ont été approuvées par ledit ministère. La grande étude mondiale de l'OMS visant à évaluer le plus rapidement possible l'effet d'un traitement efficace fait partie des mesures qui bénéficieront d'un soutien. Le premier patient de cette étude a reçu un traitement à l'hôpital universitaire d'Oslo ce week-end.
« La Norvège a une longue expérience dans le domaine de la santé mondiale et, dans ce contexte, nous avons toutes les capacités nécessaires pour jouer un rôle. La lutte contre le COVID-19 est également une lutte pour la vie, la santé et le développement dans les pays les plus pauvres. Dans ce travail, l'OMS a un rôle clé à jouer », déclare le ministre du Développement, Dag-Inge Ulstein.
Un certain nombre de pays participent à l'étude, dont la Norvège et les hôpitaux norvégiens. L'OMS soutiendra officiellement cette étude, et aura accès aux médicaments nécessaires des grandes sociétés pharmaceutiques, afin que les pays puissent les utiliser. Le directeur du Conseil norvégien de la recherche John-Arne Røttingen coordonnera la coopération internationale.
« Je suis très heureux que le ministère des Affaires étrangères ait décidé de soutenir cette étude de l'OMS. Il est important que nous recherchions à la fois à développer de nouvelles technologies, des diagnostics, des médicaments et des vaccins, et que nous testions s'ils sont sûrs et efficaces », ajoute le directeur du Conseil norvégien de la recherche, John-Arne Røttingen.
Inclure dans l’appel d’urgence toute la pertinence pour les pays à faibles revenus
Le ministère norvégien des Affaires étrangères élargit également l’appel d’urgence du Conseil norvégien de la recherche à d’autres propositions de groupes de recherche norvégiens pour des projets concernant la lutte contre le COVID-19. Les projets de recherche doivent être pertinents pour la réponse au COVID-19 dans les pays à faibles revenus. En outre, le Conseil norvégien de la recherche a été autorisé à lancer et à contribuer à des initiatives en collaboration avec d'autres bailleurs de fonds pour la recherche. Ceux-ci peuvent être de grandes fondations internationales telles que le Wellcome Trust ou la Fondation Gates, ou des institutions publiques telles que des conseils de recherche d'autres pays.
« Cette décision donne au Conseil norvégien de la recherche une meilleure plate-forme pour participer activement et de manière constructive à la collaboration internationale pour lutter contre le COVID-19 », conclut le Dr Røttingen.
Communiqué de presse du Ministère norvégien des Affaires étrangères daté du 2 avril 2020