Le gouvernement propose que la Norvège ratifie le nouveau Traité international sur la protection de la haute mer et de la diversité marine

Le gouvernement a soumis au Storting une proposition de ratification d'un nouvel accord international sur le milieu marin (traité BBNJ). Cet accord contient des règles sur la protection et l'utilisation durable de tous les océans – notamment les eaux internationales, qui ne sont sous la juridiction d'aucun État côtier.

« Tous les pays du monde doivent travailler ensemble pour protéger les océans », déclare le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide. « C'est la raison pour laquelle la Norvège a joué un rôle moteur pour parvenir à l’élaboration de cet accord. Je suis heureux que nous puissions aujourd’hui proposer à la Norvège de le ratifier. »

Les eaux internationales - qui ne relèvent donc pas de la juridiction norvégienne -, représentent les deux tiers des océans de la planète. L'accord contribuera grandement à renforcer la gestion de ces zones maritimes, et il permettra également une meilleure coopération intersectorielle, pour un océan plus sain. 20 pays ont déjà ratifié l'accord, et 60 parties sont encore nécessaires pour qu'il entre en vigueur. L'accord a été signé par la Norvège en septembre 2023, et soumis à consultation à l'automne 2024.

« Je suis heureux que la société civile, les acteurs de l’économie et les scientifiques soutiennent le gouvernement, et qu’ils appellent de leur vœu le fait que la Norvège soit partie à l'accord », poursuit M. Eide. « Nous devons maintenant veiller à ce qu'il entre en vigueur le plus rapidement possible, et c’est pourquoi nous avons besoin que tous les pays nous rejoignent. »

Le gouvernement, via le ministère du Climat et de l'Environnement, propose également une nouvelle loi pour transposer l'accord en droit positif norvégien.

« Les pays du monde sont déjà parvenus à un accord fondé sur un objectif global de conservation de 30% de la nature d'ici à 2030 », conclut le ministre du Climat et de l'Environnement, Andreas Bjelland Eriksen. « Ce nouvel accord international sur le milieu marin aidera le monde à atteindre cet objectif. L'accord porte sur la conservation du milieu marin et comprend d'autres mesures de protection de la nature. Il garantira, entre autres, la réalisation d'études d'impact avant tout lancement d'activités en haute mer. »