La Première Ministre de la Norvège dans le rôle de Protectrice des océans

La Première Ministre a accepté le rôle de Haute Protectrice pour l’Alliance de la Décennie des sciences océaniques. La Norvège est aujourd'hui l'un des principaux contributeurs de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques (2021-2030).

« Nous savons que l'utilisation et la protection des océans sont essentielles pour atteindre un certain nombre d'objectifs de développement durable que la communauté mondiale s'est fixés. Pour ce faire, nous devons assurer une gestion marine fondée sur les connaissances scientifiques. Nous avons donc besoin d'une impulsion majeure dans la recherche marine internationale, et d'une large collaboration à ce sujet. La décennie de l’ONU sur la recherche marine y contribuera », déclare la Première Ministre Erna Solberg. La Norvège a joué un rôle de premier plan dans les préparatifs, et elle est l’un des principaux contributeurs.

L’ONU, par l'intermédiaire du Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a invité la Norvège et la Première Ministre Solberg à participer à un groupe de soutien (Ocean Decade Alliance) pour la Décennie de la recherche marine.

« Je suis honorée d'être la Haute Protectrice de l'Alliance de la Décennie pour les sciences océaniques », ajoute la Première Ministre Solberg. En tant que Haute Protectrice des océans, la Première Ministre sensibilisera à la décennie de la recherche marine, et mobilisera des ressources pour que cet ambitieux programme réussisse, avec, entre autres, le Prince Albert de Monaco, le Président Uhuru Kenyatta du Kenya, et le chef du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), Inger Andersen.

Depuis plusieurs années, la Première Ministre Solberg s'est fortement engagée en faveur d'une meilleure gestion marine, et elle dirige le Panel de haut niveau pour une économie maritime durable avec le président des Palaos. Ce Panel pour les océans se compose de 14 États côtiers, qui ont présenté leurs conclusions en décembre de l'année dernière. Les pays se sont ensuite engagés à gérer durablement 100% de leurs zones maritimes et côtières d'ici 2025.

« Avec les 13 autres chefs d'État et de gouvernement du Panel de haut niveau, nous avons conclu que nous avons besoin d'un changement radical dans l'utilisation et la protection des océans. Pour réussir, nous devons être davantage à nous impliquer - tant les États que les acteurs privés. J’y contribuerai à la fois dans le suivi des travaux du Panel océanique, et en tant que Haute Protectrice des océans de l’Alliance de la Décennie pour les sciences océaniques », poursuit Solberg.

La Commission océanographique intergouvernementale (COI) des Nations Unies a été chargée de la planification de la décennie, et coordonnera également sa mise en œuvre.

« Nous entrons dans une décennie décisive », déclare quant à lui le ministre du Développement Dag-Inge Ulstein. « D'ici à 2030, nous devons avoir éradiqué la faim et la pauvreté. Pour atteindre les objectifs de développement durable, nous avons besoin d'une meilleure protection et d'une meilleure utilisation des océans. Le programme scientifique Oceans for Development (l’Océan au service du Développement) est en cours d’élaboration. Il répondra à la demande de connaissances, de la part des pays en développement, concernant la gestion marine globale et l'économie marine durable et inclusive. »

Dans le cadre du programme Oceans for Development, la Norvège contribue à hauteur de 20 millions de NOK sur deux ans à la CIO. Les fonds iront aux travaux de la CIO pour le développement des compétences, ainsi qu'à la planification et à la mise en œuvre de la Décennie pour les sciences océaniques. Notre ambition est de poursuivre cet effort tout au long de la décennie. En outre, le ministère de l'Éducation et de la Recherche contribue à hauteur de 1,5 million de NOK aux travaux de la CIO.

La Norvège entretient déjà une importante collaboration internationale en matière de recherche marine avec, entre autres, l'UE, nos voisins nordiques et des pays comme les États-Unis, le Canada, le Japon et la Chine. Nous sommes également un contributeur important au Conseil international pour l'exploration de la mer (ICES/CIEM) et un soutien actif de la FAO - l'agence spécialisée des Nations Unies pour l’alimentation et l'agriculture. La Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques contribuera à développer davantage la coopération entre ces différents acteurs.

Pour les communautés de recherche norvégiennes, la décennie sera une arène importante, tant pour leur contribution au niveau international que pour orienter leurs propres activités vers la réalisation des objectifs clés du développement durable. Le Conseil norvégien de la recherche a joué un rôle important dans les préparatifs norvégiens de cette décennie, et il jouera également un rôle central en ce qui concerne la coordination et la mise en œuvre pratique des plans et des travaux de l’Alliance de la Décennie des sciences océaniques.

Lire plus sur la Décennie des Nations Unies pour la recherche marine :

https://www.oceandecade.org/

Lire plus sur la proposition d'investissement norvégienne : https://www.forskningsradet.no/nyheter/2020/havforskningstiaret-result-til-nasjonal-satsing/