La Norvège, une voix claire pour les océans à l'UNOC

Cette semaine, la Norvège a participé à la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, qui a réuni des dirigeants, des scientifiques, des entreprises et des acteurs de la société civile pour renforcer les efforts visant à atteindre l'Objectif de Développement Durable n°14 : « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ».

S.A.R. le Prince héritier Haakon, la ministre de la Pêche et des Océans, le ministre du Développement international et le ministre du Climat et de l'Environnement représentaient la Norvège, aux côtés d’une importante délégation d'experts, afin de contribuer à l’accélération des processus océaniques importants.

« La Norvège est une nation océanique responsable qui fonde sa politique océanique sur une gestion durable et basée sur la connaissance », déclare Marianne Sivertsen Næss, la ministre norvégienne de la Pêche et des Océans. « La participation à la conférence sur les océans est une occasion importante de contribuer à l'avancement des processus océaniques internationaux, de promouvoir l'océan comme source de nourriture et de faire preuve de leadership dans la réalisation de l'Objectif de Développement Durable n°14 - à savoir la préservation de la vie dans l’océan. C'est de l'océan que nous allons vivre, et que nous tirerons davantage de nourriture. Nous devons donc veiller à ce qu'il soit en bon état. »

« L’océan - que nous avons en commun -, n'a jamais été autant confronté à des défis aussi importants - lesquels sont d’origine humaine », poursuit Åsmund Grøver Aukrust, ministre norvégien du Développement international. Un océan sain et productif est donc essentiel pour résoudre nombre des crises mondiales auxquelles nous sommes confrontés. »

 

La Norvège à l'avant-garde des accords mondiaux sur les océans

« Il est urgent de conclure un accord mondial sur les plastiques », ajoute le ministre norvégien du Climat et de l'Environnement, Andreas Bjelland Eriksen. Sans nouvelles mesures, la pollution plastique dans les océans pourrait doubler d'ici 2040. Pour que les négociations progressent, la Norvège a donc pris l'initiative de réunir un certain nombre de pays clés lors de la conférence sur les océans. »

La dernière réunion de négociation prévue sur l'accord sur les plastiques aura lieu à Genève en août. La Norvège souhaite que l'accord soit ambitieux et juridiquement contraignant, avec pour objectif de mettre un terme aux rejets de plastiques dans la mer.

La Norvège a également ratifié le traité sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les eaux internationales (traité BBNJ). À ce jour, 49 pays ont ratifié le traité - en plus de l'UE. La Norvège continuera à travailler activement pour s'assurer que d'autres pays le ratifient.

En outre, la Norvège s'efforce de faire en sorte qu'un plus grand nombre de pays souscrivent aux engagements du Panel Océan concernant les plans de gestion globale des océans, qui combinent l'utilisation durable et la conservation de l'environnement marin. La Norvège préside le Panel avec les Palaos, et, avec nos partenaires, nous nous efforçons de renforcer la gestion durable des océans dans tous les États côtiers.

La Norvège se réjouit que le document final de la conférence souligne l'importance des plans globaux de gestion des océans et du nouveau traité BBNJ, en tant qu'outils clés de la gestion durable des océans. En outre, la déclaration souligne l'importance de la sécurité alimentaire, de la décarbonisation du transport maritime et de la lutte contre la pêche illégale.

« Même si la déclaration aurait pu être davantage ambitieuse, elle montre que les pays du monde peuvent encore réaliser le programme de développement durable prévu par l'Agenda 2030, grâce à une coopération mutuelle et multilatérale », conclut la ministre norvégienne de la Pêche et des Océans.