Des milliers de civils fuient actuellement le Haut-Karabakh. Les attaques armées de l'Azerbaïdjan ont créé une situation humanitaire où la population a un besoin urgent de protection et d'aide vitale. La situation est également critique pour ceux qui restent dans le Haut-Karabakh.
- Au cours des derniers mois, nous avons constaté avec inquiétude que la situation humanitaire s'est progressivement détériorée. Les besoins humanitaires sont désormais considérables et de nombreuses personnes fuient. Nous permettons maintenant à nos partenaires de poursuivre leurs efforts pour soulager la détresse et contribuer à la dignité de la population civile dans une crise difficile, a déclaré Mme Huitfeldt.
La Norvège versera 15 millions de couronnes au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) destinés à la nourriture, aux services de santé, à l'eau, l'énergie et au chauffage. La Croix-Rouge transporte également les blessés qui ont besoin de soins et veille à ce que les morts soient transportés et traités dans la dignité. Le soutien norvégien va également aux efforts de Save the Children pour protéger les enfants et veiller à ce que les enfants vulnérables aient accès aux services essentiels. L'organisation de déminage Halo Trust reçoit également un soutien pour les services essentiels et le transport hors de la région.
- Le Comité de la Croix-Rouge, Save the Children et Halo Trust sont des partenaires que nous connaissons bien. Ils ont déjà la confiance de la population locale et atteignent ceux qui en ont le plus besoin", explique Mme Huitfeldt.
Au cours de l'année écoulée, la situation humanitaire au Nagorno-Karabakh est devenue de plus en plus critique en raison du blocage par l'Azerbaïdjan de la route reliant le Nagorno-Karabakh à l'Arménie. Dès le mois d'août, une grave pénurie de nourriture, de carburant et de services de santé était observée.
L'attaque armée menée par l'Azerbaïdjan le 19 septembre s'est achevée en 24 heures environ, causant d'importants dégâts aux maisons, aux routes et aux infrastructures civiles. De nombreuses familles sont séparées. Le 26 septembre, la situation s'est encore aggravée lorsqu'un dépôt de carburant a explosé, faisant 68 morts et 300 blessés. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues.