« Aujourd’hui, je suis fier et heureux d’annoncer que la Norvège a ratifié le Traité BBNJ et y adhérera en tant que 31e partie. La protection de l'océan exige un effort collectif de la part de tous les pays. C’est pourquoi la Norvège a joué un rôle moteur dans la conclusion de ce Traité », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.
Les zones océaniques situées au-delà de la juridiction nationale représentent environ deux tiers des océans du monde. Le Traité est une contribution clé à l’amélioration de la gouvernance de ces zones et permet une meilleure coopération intersectorielle pour un océan plus sain. 30 parties ont déjà ratifié le Traité, et 60 parties sont au total nécessaires pour qu’il entre en vigueur. La ratification de la Norvège est une contribution importante à la Conférence des Nations Unies sur l'océan qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin, à laquelle participeront S.A.R. le Prince héritier Haakon, le ministre du Développement international, le ministre du Climat et de l’Environnement ainsi que la ministre de la Pêche et de la Politique océanique. Le Parlement norvégien a approuvé à l’unanimité la ratification le 26 mai, et le gouvernement a officiellement décidé de ratifier le Traité au Conseil des ministres du 27 mai.
« Le Parlement, la société civile, les entreprises et le monde universitaire soutiennent tous la ratification de la Norvège. Nous devons maintenant veiller à ce que le Traité entre en vigueur le plus rapidement possible, et pour cela, nous avons besoin que tous les pays soient à bord », dit Eide.
La Norvège a également adopté une nouvelle législation afin de mettre en œuvre le Traité. Celui-ci fera partie intégrante de la politique et de l’engagement internationaux de la Norvège en matière d’océan.
« Ce nouveau Traité international sur les océans nous aidera à atteindre l’objectif du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal de protéger 30 % des aires marines d’ici 2030. Le Traité permet de conserver une plus grande partie du milieu marin dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale. Le Traité permettra également de s’assurer que les impacts environnementaux sont évalués avant que des activités ne soient menées dans ces zones », a déclaré le ministre du Climat et de l’Environnement, Andreas Bjelland Eriksen.
Dans le cadre de sa politique de développement, le gouvernement norvégien versera une contribution de 500 000 couronnes norvégiennes (environ 43 000 euros) au fonds d’affectation spécial destiné à soutenir la participation des pays en développement à la Commission préparatoire du Traité.
« La Norvège est heureuse d’être à bord. Nous voulons nous assurer que tous les pays puissent contribuer à façonner l’avenir de la gouvernance des océans. C’est essentiel pour une mise en œuvre équitable et efficace », a déclaré le ministre du Développement international, Åsmund Aukrust.
« En tant que nation de pêche et d'océans, nous savons que la gestion durable des océans est cruciale à l'avenir pour la sécurité alimentaire, l’emploi et la biodiversité. Ce Traité nous donne un cadre commun pour assumer cette responsabilité », a déclaré la ministre de la Pêche et de la Politique océanique, Marianne Sivertsen Næss.
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