La Norvège poursuit son soutien à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

La pandémie de Covid-19 a rendu plus difficile la lutte contre un certain nombre d'autres maladies infectieuses. La Norvège maintiendra son soutien indéfectible à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et continuera d’apporter son soutien au Fonds mondial.

Le gouvernement norvégien verse des milliards de couronnes au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La ministre du Développement Anne Beathe Tvinnereim a annoncé cette contribution lors d'une conférence qui s’est tenue à New York le 21 septembre.

Le Fonds mondial est le plus grand canal de soutien à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La Norvège a versé une contribution de plus de dix milliards de couronnes depuis sa création en 2002. Le gouvernement fournit à présent deux milliards de couronnes supplémentaires au total, pour une période de trois ans allant de 2023 à 2025.

« La pandémie de Covid-19 a entraîné des reculs importants dans la lutte contre ces trois maladies. La lutte contre la tuberculose en particulier a connu un recul important. Le fait d’investir suffisamment maintenant se traduira à long terme par d'énormes gains humains et économiques », déclare la ministre du Développement Anne Beathe Tvinnereim, en marge de la conférence de New York, à laquelle participait notamment le président américain Joe Biden.

Lors de la création du Fonds il y a 20 ans, le sida, la tuberculose et le paludisme étaient les trois pandémies les plus meurtrières auxquelles le monde faisait face. Depuis lors, le Fonds mondial a investi plus de 55 milliards de dollars US dans la lutte contre la maladie, et a contribué à sauver 50 millions de vies. En 2021, le Fonds mondial a contribué à ce que 23,3 millions de personnes reçoivent un traitement contre le VIH, et 5,3 millions de personnes reçoivent un traitement contre la tuberculose. En outre, 133 millions de moustiquaires contre le paludisme ont été distribuées.

Un partenaire central

L'objectif est de mobiliser 18 milliards de dollars US pour rattraper le retard engendré par la pandémie, et pour atteindre les objectifs de développement durable pour ces trois maladies d'ici 2030.

« La santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles sont menacés dans de nombreux pays », poursuit la ministre du Développement. « Le gouvernement travaille activement à la sauvegarde des résultats déjà atteints et des progrès déjà réalisés, ainsi qu’à la protection des normes et des droits établis avant ces reculs dus à la pandémie de Covid. Le Fonds mondial est un partenaire central dans les efforts du gouvernement pour la santé et les droits sexuels et reproductifs. »

Les pays bénéficiaires sont eux-mêmes responsables de la mise en œuvre des programmes financés par le Fonds mondial. Par le biais d'un partenariat avec le programme d'aide des Nations unies et d'autres partenaires, le Fonds veille à ce que soient défendus et pris en compte la santé et les droits sexuels et reproductifs, les considérations relatives aux femmes et à l'égalité, ainsi que la participation de la communauté locale.

Pendant la pandémie, le Fonds mondial a fourni un effort supplémentaire pour renforcer les systèmes de santé, rendre les tests et les médicaments contre la Covid-19 disponibles dans les pays pauvres, et limiter les effets néfastes que la pandémie a eus sur la lutte contre les trois maladies. La Norvège a versé 725 millions de couronnes pour la lutte contre la Covid-19 par le biais de l'Accélérateur ACT, le dispositif visant à accélérer l'accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (ACT-A). L’ACT-A est un partenariat mondial visant à promouvoir le développement, la production et l'accès équitable aux vaccins, aux médicaments et aux équipements de test pour faire face à la pandémie de Covid-19 dans le monde.

Le Fonds mondial est le plus grand donateur pour le renforcement des systèmes de santé dans les pays pauvres. Au cours de la prochaine période stratégique, l'organisation accordera davantage d’importance encore à la mise en place de systèmes de santé durables et à la préparation aux pandémies dans les pays qui reçoivent un soutien.

« Le gouvernement contribuera davantage au renforcement des systèmes de santé et à la couverture sanitaire universelle dans les pays pauvres », conclut la ministre du Développement Tvinnereim.

Les États-Unis ont accueilli la conférence de reconstitution des ressources à New York dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies. Le président Biden a dirigé un segment de haut niveau au cours duquel les plus grands donateurs ont annoncé leurs contributions. Les principaux donateurs sont les États-Unis, la France, l'Allemagne et le Japon.