La Norvège lauréate du prix de l'ONU

La Norvège reçoit le prix des Nations Unies pour sa stratégie de lutte contre les maladies non transmissibles dans le cadre du travail de développement.

« Je suis fier que la Norvège reçoive ce prix des Nations Unies en reconnaissance du travail que nous avons maintenant commencé pour lutter contre le plus grand problème de santé mondial auquel le monde est confronté. Nous voulons contribuer à inverser le développement négatif dans les pays les plus pauvres », déclare le ministre de l'Aide au développement Dag-Inge Ulstein.

Le Prix de l'Équipe spéciale interorganisations des Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles est décerné à la Norvège pour ses efforts contre les maladies non transmissibles. Le lauréat de ce Prix doit avoir contribué à la coopération aux niveaux national, régional et mondial.

En novembre de l’année dernière, la Norvège fut le premier pays au monde à lancer un plan sur la manière dont les fonds d'aide au développement peuvent être utilisés pour lutter contre les maladies non transmissibles. Avec la stratégie « meilleure santé, meilleure vie », la Norvège plaide pour un engagement mondial renforcé dans les domaines de la santé mondiale. Le Gouvernement norvégien a alloué 140 millions NOK à ces travaux cette année et intensifiera ses efforts d’ici à 2024.

 « Nous espérons que d'autres pays suivront la Norvège, afin de renforcer les chances de créer une meilleure santé, d'éradiquer l'extrême pauvreté et de gagner la course d’ici à 2030. Les maladies non transmissibles entraînent d'énormes souffrances. Comme toujours, les plus pauvres sont les plus durement touchés », ajoute Ulstein.

Chaque année, plus de 41 millions de personnes dans le monde meurent de maladies respiratoires, de cancer, de maladies cardiovasculaires, de diabète, de maladies mentales et d'autres maladies non transmissibles. Ces maladies sont une cause majeure de décès prématuré dans les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires. Néanmoins, seuls 1 à 2% du total des soins de santé dans le monde sont consacrés aux maladies non transmissibles.

« Les personnes atteintes de maladies non transmissibles courent également un risque accru de tomber gravement malades et de mourir de la Covid-19. Le diagnostic, la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles constitueront donc une partie importante du travail visant à limiter les maladies graves et les décès dus à la Covid-19 », conclut Ulstein.

LES FAITS :

Pour en savoir plus sur le prix de l’Équipe spéciale interorganisations des Nations Unies pour la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles, consultez le site web de l’OMS