La Norvège augmente son soutien pour améliorer la sécurité alimentaire dans les situations de crise

« La production alimentaire est cruciale pour la vie et les moyens de subsistance des gens. À l'heure où le monde est confronté à un nombre croissant de crises, il est vital que nous renforcions la sécurité alimentaire », déclare la ministre du Développement international, Anne Beathe Tvinnereim.

Le 24 octobre, la Norvège a conclu un accord avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) afin de permettre à l'organisation de réagir rapidement aux crises. La FAO est l'un des partenaires les plus importants de la Norvège dans l'effort de promotion de la sécurité alimentaire et de la production agricole à long terme dans le monde. La Norvège augmente aujourd'hui son financement de 100 millions de NOK supplémentaires au Fonds spécial pour les activités d'urgence et de réhabilitation (SFERA), afin de renforcer la réponse aux menaces et aux urgences liées à l'alimentation et à l'agriculture.

« Une réponse tardive à une crise exacerbe la souffrance humaine. Cela peut entraîner des conséquences négatives à long terme, notamment dans le secteur agricole. Non seulement les gens n'ont pas assez de nourriture, mais ils perdent aussi leurs moyens de subsistance. La Norvège considère qu'il est important de fournir un financement flexible, car il est difficile de prévoir où frappera la prochaine crise. Ceci permettra de jeter les bases pour préserver l'avenir des personnes une fois la crise passée », poursuit Mme Tvinnereim.

Tant la pandémie que le changement climatique ont augmenté la fréquence des crises. Les phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse rapide des prix et les tensions géopolitiques peuvent entraîner des troubles et des conflits politiques, même dans des régions politiquement stables. L'accord de la Norvège avec la FAO aidera l'organisation à réagir rapidement aux crises imprévues. Les fonds seront utilisés dans des pays non européens, et la priorité sera donnée aux pays les plus pauvres d'Afrique.

« La Norvège s'efforce de renforcer la coordination entre ses efforts humanitaires et ceux visant à promouvoir la sécurité alimentaire à long terme », ajoute Mme Tvinnereim. « La capacité de maintenir la production alimentaire dans les situations de crise peut réduire les besoins humanitaires ultérieurs. Le soutien de la Norvège à la FAO, par exemple, peut être utilisé pour fournir à temps aux producteurs locaux des semences ou des engrais pour la saison des plantations. »

« Nous tenons à remercier le gouvernement norvégien pour cette contribution généreuse et opportune. Les besoins continuant à dépasser les ressources, il est vital d'engager des fonds de manière stratégique. Le timing et l'échelle sont des éléments clés dans les efforts de la FAO pour contrer les niveaux croissants de sécurité alimentaire aigüe. Cette contribution permettra une assistance rapide, flexible et efficace », conclut M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO.