La Norvège accroît son soutien à l'Afrique subsaharienne

« Ce qui a été une crise pour la Norvège pourrait devenir une catastrophe dans les pays en développement. Les gouvernements africains sont confrontés à des défis majeurs dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Dans cette situation, la Norvège œuvrera davantage pour aider ces pays à renforcer leurs systèmes de santé et à aider les personnes vulnérables », déclare le ministre norvégien du Développement international Dag-Inge Ulstein.

Le Gouvernement norvégien propose une augmentation de 30 millions NOK de l'allocation régionale pour l'Afrique subsaharienne. Ce soutien ira aux pays identifiés comme pays partenaires dans la coopération au développement de la Norvège, ainsi qu'à Madagascar et à la République Démocratique du Congo.

En outre, 150 millions NOK de l'allocation norvégienne accrue destinée aux efforts de santé mondiale iront aux pays prioritaires, notamment le Malawi, le Mozambique, le Népal, le Soudan et la République Démocratique du Congo.

Pour permettre aux pays les moins avancés de faire face plus efficacement à la crise, le Gouvernement norvégien propose d'allouer 180 millions NOK au Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes du FMI et 102 millions NOK à l'Association Internationale de Développement de la Banque mondiale, qui fournit une assistance aux pays les moins développés. Une grande partie de ces allocations ira à l'Afrique subsaharienne.

L'introduction rapide de mesures visant à réduire la propagation de l'infection semble donner des résultats positifs, bien qu'il soit trop tôt pour dire comment la situation évoluera. Les impacts économiques négatifs de la pandémie sont déjà évidents dans des domaines tels que le tourisme, les prix des matières premières, les investissements, le commerce et les envois de fonds des communautés de la diaspora. Les pays les plus vulnérables doivent faire face à la pandémie de coronavirus en plus d'autres défis graves tels que les conflits et l'insécurité alimentaire.

« Le ralentissement économique et les réductions spectaculaires des revenus affectent de nombreuses personnes qui ont déjà trop peu, en particulier dans les zones urbaines et densément peuplées. La crise peut entraîner de sérieux revers dans les progrès déjà réalisés en matière de développement, et rendre plus difficile la réalisation des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. Il est essentiel que nous fassions notre part pour aider les pays en développement à faire face à la pandémie de coronavirus à court terme, et que nous promouvions une croissance durable et contribuions à bâtir à long terme des sociétés qui fonctionnent bien et qui soient dotées de systèmes de santé solides », conclut le ministre Ulstein.

Communiqué de presse du Ministère norvégien des Affaires étrangères daté du 12 mai 2020