Enormes besoins humanitaires après le tremblement de terre en Turquie et en Syrie

« C'est une immense tragédie. Mes condoléances vont à tous ceux qui ont perdu des êtres chers, et mes chaleureuses pensées à tous ceux qui ont été blessés ou affectés », déclare la ministre norvégienne des Affaires étrangères Anniken Huitfeldt.

Le ministère norvégien des Affaires étrangères a pris contact ce lundi 6 février avec l'ambassade de Turquie à Oslo, et a fait savoir que la Norvège se tenait prête pour participer aux opérations de secours.

« Il est clair d’ores et déjà que le tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie la nuit dernière a généré d'énormes besoins humanitaires », poursuit Mme Huitfeldt. « Le nombre de morts est élevé. Le ministère des Affaires étrangères a donné le feu vert à la direction de la Protection civile et de la planification des secours pour envoyer du personnel norvégien dans les prochaines 24 heures. »

Cette année, la Norvège fournit un financement total de 500 millions de NOK au Fonds central des Nations unies consacré aux interventions pour les urgences humanitaires (CERF) ainsi qu’au Fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes (DREF). Ces fonds peuvent être utilisés en cas de besoin.

« La Norvège apporte déjà son soutien aux Nations unies, au Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi qu’aux organisations humanitaires norvégiennes pour leur permettre de réagir immédiatement », ajoute Mme Huitfeldt.

Le ministère des Affaires étrangères reste en contact permanent avec les ambassades norvégiennes dans la région afin de déterminer comment la Norvège peut apporter au mieux son aide.

« Nous resterons en contact avec nos partenaires humanitaires tout au long de la journée pour avoir une meilleure vue d'ensemble des besoins de la Turquie et de la Syrie sur le terrain. Etant donné l'ampleur des dégâts causés par le tremblement de terre, nous évaluerons l'apport d'une aide supplémentaire au fur et à mesure que l'impact de la situation se précisera », conclut la ministre des Affaires étrangères.