Consultations autour de la ratification du nouvel accord international sur le milieu marin

Le gouvernement souhaite que la Norvège ratifie le nouvel accord sur la conservation et l’utilisation durable des zones maritimes internationales.

« La Norvège est un ardent défenseur du droit de la mer. Maintenant que nous disposons d’un nouvel accord mondial qui préserve la biodiversité marine, tous les pays doivent le ratifier dès que possible. Ainsi, nous pouvons protéger les océans du monde contre les nombreux défis qui menacent leur santé. C’est pourquoi le gouvernement souhaite que la Norvège prenne l’initiative et ratifie cet accord », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.

Les zones maritimes internationales, c’est-à-dire les zones situées au-delà de la juridiction nationale, représentent les deux tiers des océans du monde. L’accord constitue une contribution importante au renforcement de la gestion des océans dans ces zones et ouvrira la voie à une coopération plus étroite entre les secteurs pour un océan plus sain. L’accord comprend des dispositions sur les ressources génétiques marines, la conservation et les études d’impact. L’accord renforce les obligations environnementales de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ce qui est conforme aux intérêts de la Norvège.

« La société civile, les entreprises et le milieu académique ont apporté une contribution précieuse au cours du processus de négociation, et nous invitons maintenant toutes les parties intéressées à exprimer leurs opinions », a déclaré M. Eide.

Le ministère du Climat et de l’Environnement fait soumettre à consultation un projet de loi aux visant à mettre en œuvre l’accord dans le droit norvégien.

« Les pays du monde entier s’accordent sur un objectif mondial de préservation de 30% de la nature d’ici 2030. Le nouvel accord international sur l’environnement aidera le monde à atteindre cet objectif. L’accord garantira, entre autres, que des études d’impact soient réalisées avant que soient menées des activités dans les zones maritimes internationales », a déclaré le ministre du Climat et de l’Environnement, Tore O. Sandvik.

La date limite pour les contributions à la consultation est le 6 janvier 2025.