Avec huit autres pays donateurs, la Norvège a joué un rôle de premier plan pour créer le fonds fiduciaire multidonateurs PROBLUE au sein de la Banque mondiale. Le fonds a pour objectif la sauvegarde d’océans sains et durables. Les activités du fonds comprennent la gestion de la pêche, la lutte contre la pollution marine, le développement durable des industries marines traditionnelles et des nouvelles industries telles que l’énergie éolienne offshore et le dessalement, ainsi que la gestion intégrée des zones côtières et marines.
« En réponse aux pressions exercées notamment par la Norvège, la Banque mondiale a donné la priorité ces deux dernières années aux efforts visant à garantir la durabilité des océans. A ce jour, la Norvège a versé 135 millions de couronnes norvégiennes au fonds PROBLUE (soit plus de 13 million d’euros). Je suis très heureux que nous ayons signé un contrat supplémentaire de 46 millions de couronnes norvégiennes (soit plus de 4,5 millions d’euros). Ces fonds supplémentaires permettront à la Banque mondiale d’intensifier ses efforts dans ce domaine », ajoute le ministre norvégien du Développement.
La Norvège crée également le nouveau programme d'aide "Oceans for Development" (‘’Océans pour le Développement’’). Norad organisera des réunions d’information afin de contribuer au développement du programme. En 2020, la Norvège versera 25 millions de couronnes norvégiennes au programme (plus de 2 millions d’euros).
« Des océans propres sont essentiels pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. De nombreux pays en développement doivent améliorer la gestion de leurs ressources océaniques. La Norvège possède une expertise et une expérience dans ce domaine, et nous renforçons la coopération pour le développement dans le domaine de la gestion durable des océans en mettant en place le programme scientifique "Oceans for Development" », conclut le ministre du Développement.
La Norvège accueillera la sixième conférence Our Ocean les 23 et 24 octobre prochain. La conférence réunira 500 participants - responsables de gouvernements, de l’industrie, de la société civile et d’institutions de recherche -, ainsi qu’une centaine de jeunes délégués issus de 46 pays, qui tous travailleront ensemble pour trouver des solutions pour la sauvegarde d’océans sains, propres et productifs.