« Les allégations selon lesquelles des membres du personnel de l’ONU auraient été impliqués dans l’horrible attaque terroriste du 7 octobre sont extrêmement préoccupantes. La Norvège accueille favorablement l’enquête de l’UNRWA et attend une transparence totale de la part de l’organisation. Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l’attentat du 7 octobre. Les personnes impliquées dans cette attaque doivent être traduites en justice. Nous continuons d’exiger la libération immédiate de tous les otages détenus à Gaza », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.
« La situation à Gaza est catastrophique. 80 % de la population est déplacée et beaucoup ont trouvé refuge dans des écoles surpeuplées. Des milliers de civils qui ne participent pas au conflit ont été tués, dont des enfants, plus de 150 membres du personnel de l’UNRWA et des journalistes. Les civils manquent de nourriture et d’eau, et l’accès aux services de santé est extrêmement insuffisant. L’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) est une bouée de sauvetage pour près de 2 millions de personnes à Gaza. C’est dans cette situation que certains pays ont cessé d’aider les Palestiniens par l’intermédiaire de l’UNRWA », a déclaré Eide.
« La Norvège est un contributeur majeur à l’UNRWA et nous avons décidé de poursuivre notre soutien à l’UNRWA. Bien que je partage l’inquiétude suscitée par les allégations très graves portées à l’encontre de certains membres du personnel de l’UNRWA, j’exhorte les autres donateurs à envisager les conséquences énormes d’une réduction du financement de l’UNRWA à un moment où Gaza est en situation de détresse extrême. Nous ne devrions pas punir collectivement des millions de personnes.
« Nous devons faire la distinction entre ce que les individus ont pu faire et ce que l’UNRWA représente. L’UNRWA emploie 30 000 personnes en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est et à Gaza. 13 000 d’entre eux travaillent à Gaza pour distribuer de l’aide, sauver des vies et protéger les besoins fondamentaux ainsi que les droits de la population.
« La population de Gaza a un besoin urgent d’aide humanitaire et elle ne doit pas payer le prix des méfaits des autres », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.